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Cest là ou qlqs années après que j'ai appris que Hasard, était le nom de Dieu quand il veut passer incognito. Et là , il ne juge pas de ce qui est bien ou de ce qui est mal, de ce qui fait du bien ou de ce qui fait souffrir, et même mourir. Il EST, tout simplement.
Onoppose fréquemment le hasard à l'action divine, jusqu'à faire des phénomènes aléatoires un argument plaidant en faveur du matérialisme. Ce court article de Loren et déborah Haarsma propose de réfléchir à la gouvernance de Dieu selon 2 approches différentes. La deuxième intègre le hasard comme un facteur de liberté laissé à la nature.
Donc c'est une CERTITUDE, et c'est démontré, le hasard, LUI, existe bel et bien, par contre Dieu lui n'a pas les mêmes preuves EVIDENTES d'existence REELLE que le
Laméthode pour remonter à Dieu par la raison se résume à trois points : par mode de causalité (il est la cause de ce monde), par mode de négation, c’est-à -dire en niant en lui ce qui est limite en nous (par exemple : Dieu n'est pas matériel, mortel, localisé etc.), et par mode d'éminence, en affirmant qu'il existe en lui éminemment ce qui est qualitatif en nous (par
Sil'on part du principe que chaque chose est une conséquence, unique et donc obligatoire d'un système de causes, alors le hasard n'est autre que ce que l'Homme n'arrive pas à prédire de façon exacte, le hasard n'existe pas en tant que hasard au sens où on l'entend. Non, le hasard, en réalité, n'existe pas.
Petite Annonce Rencontre Ile De La Reunion. Lifestyle - Un peu plus OLJ / Par Médéa AZOURI, le 23 mai 2020 à 00h01 Lovers Man and Woman » Egon Schiele, 1914. De nombreuses personnes pensent que le hasard n’existe pas. À commencer par Albert Einstein qui disait que le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ». Le hasard n’existe pas. La vie est faite de rendez-vous. Manqués ou pas. Des rendez-vous avec la vie. De nombreuses personnes pensent que tout est écrit. Que notre chemin est tracé depuis le jour de notre naissance. Que tout est prédestiné, tout est providence. Que Dieu, les étoiles ou l’Univers ont rédigé notre dessein, même si l’on pense que nous sommes les seuls maîtres de notre destin. Tout ce qui nous arrive a une cause et une conséquence. Le passé engendre l’avenir et nous empruntons cette voie, même si elle est érodée. La vie est faite de rendez-vous. Avec l’histoire. Celle de notre pays, du monde dans lequel on vit. Des entrevues avec notre propre moi, notre famille, notre héritage. Si aujourd’hui la Terre se retrouve dans ce que l’on pourrait définir comme un immense chaos aux conséquences effrayantes, c’est probablement voire sûrement parce que Dieu ou n’importe quelle force qui nous régit en ont décidé ainsi. La nature nous a pris de court. Comme lorsque la pluie est venue éteindre les feux qui ont ravagé nos forêts en octobre dernier. Était-ce une coïncidence ? Un avertissement pour nous dire clairement d’arrêter de laisser détruire ce pays qu’est le nôtre ? Un avertissement à l’aube d’une révolution, à l’aube d’une crise économique sans précédent, à l’aube d’une pandémie ? Une pandémie qui s’est emparée de la planète pour laisser la nature reprendre les rennes ? On le saura, si on ne le sait pas déjà intrinsèquement. La vie est faite de rendez-vous. Chaque rencontre, chaque incident, chaque instant ont une raison d’être. Pour nous ériger une voie, faire changer de direction, nous apprendre quelque chose et que l’on puisse en tirer une leçon. Chaque personne qui entre dans notre vie ou en sort porte en elle un message. Il y a celles qui nous font mal, nous blessent en nous amputant d’une partie de nous, emportant au passage un morceau de notre âme. Mais il y a celles qui nous élèvent et nous transportent. Ces personnes-là sont un cadeau. Et tous les cadeaux ne sont pas empoisonnés. Ils ont parfois un goût sucré. Un parfum de bonheur inattendu. Ils croisent notre route sans crier gare, devenant tour à tour le pavage et le garde-fou, nous empêchant de rester sur le bas-côté. Nous empêchant de tomber dans le ravin de nos incertitudes. Ces personnes-là sont souvent salvatrices. Elles nous aident à mieux comprendre. À mieux nous comprendre. Elles nous apprennent à aimer, à être aimé, à nous aimer. Elles nous prennent par la main. Ces personnes-là sont un trésor. Et il suffit d’une rencontre, d’une étincelle, pour qu’elles entrent dans notre vie par la grande porte. En la défonçant parfois, en y étant invitées, en y pénétrant en douceur, sans crier gare. Ce rendez-vous pris un jour avec l’inconnue chamboulera notre ordre établi. Fera s’effondrer notre armure. Cette personne-là changera le cours de ce que nous avions tracé. Changera nos convictions brisant ces évidences qu’étaient les nôtres. Cette personne-là est une certitude. La certitude d’une amitié infaillible et inconditionnelle, d’un immense et troublant amour. Et même si un jour, nos avenues se sépareront pour une raison ou une autre un désamour, une dispute, un départ, une mort, la présence de cette personne-là auprès de nous aura été une exquise esquisse. Une peinture que l’on haïra peut-être mais qu’on finira par apprécier une fois notre deuil accompli. Comme un livre où le personnage principal et romanesque mourra en duel et que l’on sera contraint de ranger ce roman dans la bibliothèque de notre vie. On regardera cette toile, on relira le titre et la quatrième de couverture, les yeux remplis de nostalgie, le cœur saturé de sourires. Il y a les bonnes et, certes, les horribles personnes. Et rien ne nous permet au départ, si ce n’est notre intuition ou notre battoun, de savoir si c’était la mauvaise décision. Ou pas. De nombreuses personnes pensent que le hasard n’existe pas. À commencer par Albert Einstein qui disait que le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ». Le hasard n’existe pas. La vie est faite de rendez-vous. Manqués ou pas. Des rendez-vous avec la vie. De nombreuses personnes pensent que tout est écrit. Que notre chemin est tracé depuis le jour de notre naissance....
1er étape de la réflexion Une vidéo qui présente une théorie de complot A chaque crise le nombre de théories du complot augmente… La crise actuelle, dans une période où les réseaux sociaux jouent un rôle important, voit le nombre de telles théories augmenter de manière exponentielle. La vidéo sous ce lien présente une théorie de complot qui est inventée de A à Z par des lycéens pour montrer et décrypter ses mécanismes. Très instructif pour visualiser et échanger avec des adolescents. 2e étape de la réflexion Un article dans l’hebdomadaire Réforme » du 16 juillet 2020 Titre La mécanique bien huilée du conspirationnisme » Auteur Louis FRAYSSE Citations Parler de complots’ n’a rien d’une aberration, car leur existence est avérée dans l’histoire’, relève Julien Giry, chercheur en science politique à l’université de Rennes 1. En revanche, l’appellation théorie du complot’ me semble être un faux ami. Le propre d’une théorie scientifique est en effet d’être réfutable, ce qui n’est pas le cas des théories du complot où tout est mensonge, sauf l’hypothèse centrale l’existence même du complot. Je préfère parler de conspirationnisme’, qui évoque un système de pensée où tout événement peut être intégré à une sorte de mégacomplot universel.’ » Davantage que la construction longuement réfléchie d’une critique, le conspirationnisme s’apparente plutôt à un réflexe interprétatif’, note Aurélie Ledoux 1. En témoigne, pour ne prendre qu’un exemple, la rapidité foudroyante avec laquelle les thèmes complotistes apparaissent lorsque survient un événement majeur. En janvier 2015, les premières rumeurs complotistes étaient ainsi apparues sur Internet moins d’une heure après la fusillade à Charlie Hebdo – les conspirationnistes disposent donc d’un appareil rhétorique prêt à être promptement mobilisé. Le conspirationnisme, par ailleurs, ne laisse aucune place au hasard, avance la philosophe Il considère que tout ce qui arrive possède une signification cachée, qu’une regard perçant pourra atteindre.’ S’il n’y a pas de hasard, c’est que tout est intention. Les complotistes, résume Aurélie Ledoux, n’admettent pas qu’un événement ait lieu indépendamment de la volonté, généralement perverse, de quelques hommes tout-puissants. L’espèce humaine a une très mauvaise appréhension du hasard, on le voit avec les nombreux biais cognitifs dont nous sommes tous victimes, précise Loïc Nicolas. » Dans cet article le terme conspirationnisme » est utilisé de manière presque synonyme de ce que nous appelons souvent une théorie du complot ». L’auteur explique dans le premier paragraphe pourquoi il préfère ce terme. L’auteur explique que selon une théorie du complot, il n’y a pas de hasard. Tout ce qui nous arrive doit avoir une explication. Si elle n’est pas apparente, alors elle est secrète on nous la cache ! et on l’invente ou selon les conspirationnistes on la révèle. 3e étape de réflexion Dieu et le hasard Mettre une nappe en papier ou deux grandes feuilles de papier sur une table, avec deux citations à commenter. On commente les citations selon la méthode du dialogue muet écrit sa réaction sur la nappe. On peut ensuite commenter les commentaires des autres bien sûr en respectant leur point de vue, sans gros mots…. Les deux citations Albert EINSTEIN Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ». Pour le chrétien, le hasard n’existe pas. Quelques points de réflexion Dans l’histoire, le hasard a été utilisé en science et philosophie pour nier Dieu comme origine de notre vie et de celle du monde. Cette pensée n’est pas neutre c’est penser que le hasard fait les choses aussi belles qu’une terre qui tourne autour du soleil et a amené la complexité d’une vie humaine/animale… En même temps, n’oublions pas que la science ne peut avoir Dieu » comme présupposé et explication et qu’elle doit baser ces théories sur des choses qu’on peut vérifier. Le complotisme nie le hasard, mais ce n’est pas la même chose que quand des chrétiens nient le hasard. Pour les premiers une source malveillante ou perverse nous cache des choses, tandis que pour des chrétiens qui disent que le hasard n’existe pas, c’est souvent pour dire qu’une source bienveillante est à l’origine de ce qui nous arrive un Dieu d’amour. Le hasard ne peut pas devenir la raison pour laisser notre vie se dérouler sans se poser un minimum de questions. Le hasard n’exclue pas notre responsabilité. En tant que chrétiens nous refusons le hasard comme fatalité qui régnerait sur notre vie. Dans ce qui nous arrive, nous cherchons plutôt les signes de la présence de Dieu. Dieu/hasard, source malveillante ou bienveillante c’est une façon de donner sens à ce qui nous arrive et qu’on ne peut pas expliquer avec notre raison. 4e étape de la réflexion Le hasard dans la Bible 2 textes bibliques qui parlent de hasard JONAS 1 traduction NFC 1La parole du Seigneur fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï 2 Lève-toi, pars pour Ninive, la grande ville. Prononce des menaces contre elle, car sa méchanceté est arrivée jusqu’à moi. » 3Et Jonas se leva… pour fuir à Tarsis, loin du Seigneur. Il se rendit à Jaffa, où il trouva un navire prêt à partir pour Tarsis. Il paya sa place et embarqua avec l’équipage pour aller à Tarsis, loin du Seigneur. 4Mais le Seigneur lança un vent violent sur la mer. Il y eut une telle tempête que le navire sembla prêt à se briser. 5Les marins furent saisis de peur, chacun appela son propre dieu à grands cris. Puis ils jetèrent le chargement à la mer pour alléger le navire. Jonas, lui, était descendu au fond du bateau, il s’était couché et dormait profondément. 6Le capitaine du navire s’approcha de lui et l’interpella ainsi Que fais-tu là ? tu dors ? Lève-toi donc, appelle ton dieu au secours ! Il se souciera peut-être de nous, lui, et il ne nous laissera pas mourir. » 7Les marins se dirent entre eux Tirons au sort pour connaître le responsable du malheur qui nous arrive. » Ils tirèrent au sort et le sort tomba sur Jonas. 8Ils lui dirent alors Raconte, d’où nous vient ce malheur ? Que fais-tu ici ? D’où viens-tu ? Quel est ton pays, ton peuple ? » 9Jonas leur répondit Je suis hébreu et c’est le Seigneur, le Dieu qui est dans les cieux et qui a créé les mers et les continents, qui est mon Dieu. » 10Les marins furent saisis d’une grande crainte en apprenant qu’il s’enfuyait loin du Seigneur. Pourquoi as-tu agi ainsi ? lui demandèrent-ils. 11Que devons-nous faire de toi pour que la mer s’apaise autour de nous ? » La mer était en effet de plus en plus démontée. 12Il leur répondit Prenez-moi, jetez-moi par-dessus bord et la mer s’apaisera. Car c’est à cause de moi que vous subissez cette grande tempête. » 13Les marins ramaient pour essayer de gagner la terre ferme ; mais ils ne réussirent pas, car la mer se déchaînait encore plus. 14Alors ils appelèrent le Seigneur au secours Ah, Seigneur, ne nous laisse pas perdre la vie à cause de cet homme ! Ne nous rends pas non plus responsables de la mort de quelqu’un d’innocent. Car c’est toi, Seigneur, qui as agi comme tu l’as voulu. » 15Puis ils prirent Jonas, le jetèrent par-dessus bord, et la tempête cessa de faire rage. 16Alors ils furent remplis de crainte à l’égard du Seigneur ; ils lui offrirent un sacrifice et lui firent des promesses solennelles. LUC 10 traduction NFC 25Un spécialiste des Écritures intervint alors. Pour tendre un piège à Jésus, il lui demanda Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle ? » 26Jésus lui dit Qu’est-il écrit dans notre Loi ? Comment le comprends-tu ? » 27Il répondit “Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton être, de toute ta force et de toute ta pensée.” Et aussi “Tu aimeras ton prochain comme toi-même.” » 28Jésus lui dit alors Tu as bien répondu. Fais cela et tu vivras. » 29Mais le spécialiste des Écritures voulait se justifier. Il demanda donc à Jésus Et qui est mon prochain ? » 30Jésus répondit Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho lorsque des brigands l’attaquèrent, lui prirent tout ce qu’il avait, le battirent et s’en allèrent en le laissant à demi-mort. 31Par hasard, un prêtre descendait cette route. Quand il vit le blessé, il passa de l’autre côté de la route et s’éloigna. 32De même, un lévite arriva à cet endroit, il vit le blessé, passa de l’autre côté de la route et s’éloigna. 33Mais un Samaritain, qui voyageait par là , arriva près du blessé. Quand il le vit, il fut bouleversé. 34Il s’en approcha davantage, versa de l’huile et du vin sur ses blessures et les recouvrit de pansements. Puis il le plaça sur sa propre bête et le mena dans une auberge, où il prit soin de lui. 35Le lendemain, il sortit deux pièces d’argent, les donna à l’aubergiste et lui dit “Prends soin de lui ; lorsque je repasserai par ici, je te paierai moi-même ce que tu auras dépensé en plus pour lui.” » Comme support d’un échange avec les jeunes, voici quelques pistes de réflexion Qu’en pensez-vous de ces deux textes ? Jonas Est-ce qu’on peut croire que Dieu désigne toujours la bonne personne en tirant au sort ? Le bon samaritain Quand nous rencontrons des personnes qu’on peut aider, est-ce que c’est par hasard qu’elles croisent notre route ? Crédits Marlies Voorwinden avec les catéchumènes de l’EPUdF de Beaucaire-Tarascon et du Pays d’Arles , séance de janvier 2021 – Point KT
Albert Einstein disait Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Le philosophe grec Démocrite affirmait que tout ce qui existe dans l'univers est le fruit du hasard. » Le premier verset de la Bible dit au contraire Au commencement Dieu créa les cieux et la terre. » Le savant Isaac Newton a écrit La merveilleuse constitution de l’univers avec son harmonie incomparable n’a pu se faire que selon les plans d’un être omniscient et tout-puissant. » Selon le Larousse, le mot hasard vient de l’arabe az-zahr qui signifie jeu de dés. » Le hasard serait donc ce qui ne correspond à aucune cause particulière identifiée. Albert Einstein disait Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Le célèbre biologiste Rémy Chauvin s’insurge contre cette philosophie désespérante du hasard. La science moderne – écrit-il dans son livre Dieu des fourmis, Dieu des étoiles » commence à reconnaître que l’univers n’est pas gouverné par le hasard comme le prétendait Darwin. Parlant du cerveau humain, Rémy Chauvin écrit Avec toutes ses cellules et toutes ses connexions, il possède autant d’éléments que nos galaxies d’étoiles » ; et d’ajouter Il ne faut pas sous-évaluer l’importance du phénomène de conscience dont l’homme est le dépositaire. La position de la conscience est centrale. » La Bible dit La conscience est une lampe que le Seigneur donne aux humains pour éclairer le fond de leur cœur Proverbes 2027 – Parole de Vie. » Elle peut être comparée à un voyant sur le tableau de bord de notre voiture. Quand un voyant rouge s’allume, c’est qu’il y a un problème Baisse du niveau d’huile ou de liquide de freins par exemple. Il faut y remédier au plus vite. Ne pas en tenir compte, c’est mettre notre vie en danger. Quand notre conscience s’allume », quand elle nous reproche une action mauvaise et qu’elle nous convainc de péché, alors surtout, ne la faisons pas taire en cherchant à l’étouffer, ce serait pour notre malheur. Par elle, c’est Dieu, dans son amour, qui nous parle pour nous ramener dans le droit chemin. La Bible dit Si nous confessons nos péchés à Dieu bien sûr, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité 1 Jean 19. » Il peut le faire parce que Jésus, par son sang répandu sur la croix, a expié nos péchés et satisfait la justice divine, nous obtenant ainsi la grâce de Dieu qui se reçoit par la foi. Joël Chédru
On l'appelle le grand collisionneur de hadrons. A 100 mètres sous terre, les physiciens ont construit une machine à remonter le temps. Un monstre de 27 kilomètres de diamètre dans lequel se percutent à des vitesses folles des morceaux d'atome. De ces millions de collisions jaillit une énergie fabuleuse qui recrée l'état de l'Univers un millième de milliardième de seconde après le big bang. Quand, à peine plus gros qu'une orange, il s'est mis à enfler démesurément jusqu'à atteindre, 13,7 milliards d'années plus tard, sa taille actuelle, d'une quinzaine de milliards de kilomètres. Grâce au Large Hadron Collider LHC, c'est son nom voir p. 45, les chercheurs du CERN de Genève se sont mis en tête ni plus ni moins que de percer le mystère de l'origine de l'Univers ! L'anagramme en anglais du grand collisionneur n'est-elle pas " Eclipsera l'éclat du Créateur " ? Du coup, la tentation est forte de replacer Dieu dans le débat, ce qui revient à poser la question " Dieu existe-t-il ? " Si la majorité des scientifiques sont convaincus que la science ne pourra jamais prouver l'existence ou la non-existence d'un principe créateur, beaucoup, notamment parmi les physiciens et astrophysiciens, n'hésitent plus à s'interroger ouvertement. Pourquoi ? Parce que les nouveaux outils, comme le LHC, que les chercheurs ont entre les mains pour scruter l'infiniment petit ouvrent une trappe sur un monde subatomique gouverné par des lois qui nous échappent. Telle cette matière noire qui forme 96 % de l'Univers. Une terra incognita où la physique classique, celle de Newton, ne fonctionne plus et où la réalité paraît beaucoup plus complexe que les scientifiques n'osaient l'imaginer. Dans ce monde quantique, la matière se dématérialise. Elle se livre à des tours de passe-passe renversants, à l'image de ces particules qui communiquent entre elles, quelle que soit la distance qui les sépare. Au point que tout ce qui arrive à l'une se répercute instantanément à l'autre, comme si un fil mystérieux les reliait au mépris du temps et de l'espace. A l'autre extrême, dans l'infiniment grand, les télescopes spatiaux permettent de passer au tamis le cosmos et de saisir des détails autrefois imperceptibles. Ils moissonnent régulièrement des découvertes sur les origines de l'Univers. En 1992, " COBE ", le satellite de la Nasa, " photographie " le rayonnement fossile, la lumière la plus ancienne du cosmos jaillie de l'explosion primordiale, apportant ainsi le bout de preuve qui manquait pour confirmer le big bang voir p. 50. Cette théorie donne un commencement à l'Univers et sème la zizanie chez les astrophysiciens, parce que derrière elle, en ombre chinoise, se dessine quelque chose qui ressemble vaguement à une " création ". Quand il rend public la découverte du rayonnement fossile, George Smoot, le père de " COBE ", prix Nobel de physique, lâche, emporté par l'émotion " Pour les esprits religieux, c'est comme voir le visage de Dieu ! " Une formule maladroite qui va déclencher un tollé dans la communauté des scientifiques, chez tous ceux qui estiment que la science doit rester laïque et que le chercheur n'a pas à s'aventurer sur le terrain de la métaphysique. Mais la science repousse toujours plus loin les frontières. Actuellement, deux satellites, " Planck " et " Herschel ", lancés en mai 2009 par l'Agence spatiale européenne, sondent les vestiges des premiers rayons de lumière émis après le big bang. A force de se cogner à une réalité déroutante, qui multiplie les points de contact avec les questions fondamentales, certains chercheurs sont pris d'une sorte d'ivresse métaphysique. Prenez la poignée de lois intangibles qui orchestrent l'Univers. Des règles tellement précises que, si l'on en modifie une d'un iota, notre monde n'existe pas. Certains en ont déduit l'idée d'un monde ajusté pile poil pour que la vie apparaisse. Ce scénario " anthropique ", qui décrit un Univers avec des lois millimétrées et une évolution inéluctable vers l'homme, au fur et à mesure que la matière se complexifie, n'est pas pour déplaire au Vatican. D'autant qu'il raccourcit la baguette magique du hasard. Celle qui a permis, un temps, aux matérialistes de chasser Dieu de la science. Pour l'Eglise, la théorie du big bang est une " interprétation acceptable de la création biblique ". Certains la soupçonnent de préparer une OPA sur la science. Et d'avoir choisi comme nouvelles terres d'évangélisation la physique et l'astrophysique, autrefois fiefs des matérialistes. Reste un gravillon dans le soulier de l'Eglise Darwin. Pour investir la citadelle du matérialisme que sont la biologie et la neurobiologie, l'Eglise se garde de remettre en question la théorie de l'évolution. Elle préfère faire son miel des nouvelles découvertes qui relativisent le rôle du hasard et de la sélection naturelle dans la théorie darwinienne. Dont cette dernière hypothèse si l'homme s'est dressé sur ses deux jambes, c'est parce que l'option bipédie serait inscrite dans les lois de la nature. Une interprétation qui hérisse les paléontologues. Si ces derniers sont si chatouilleux avec Darwin, c'est parce qu'ils savent que les tenants de l'Intelligent Design sont à l'affût de tout ce qui pourrait accréditer cette théorie qui veut que notre monde ait été programmé par un " dessein intelligent ". Un créationnisme déguisé. Paradoxe. Quoi qu'il en soit, télescopes spatiaux et accélérateurs de particules repoussent les frontières de la science vers les " grandes questions " jusqu'alors chasse gardée des théologiens. Les mathématiciens se sont ainsi emparés de l'énigme philosophique " qu'est-ce que l'infini ? " pour la résoudre par des équations. Tout récemment, c'est le physicien italien Carlo Rovelli qui annonçait que le temps n'existe pas. En cherchant à réconcilier les lois qui régissent l'infiniment grand et l'infiniment petit, ce spécialiste de la gravité quantique a en effet rédigé une théorie qui se passe carrément du temps pour décrire le monde... Jamais la lampe-torche des chercheurs n'a été aussi puissante. Mais plus ils la promènent dans les recoins inexplorés de la science, plus elle leur révèle l'immensité du noir qui nous entoure. Si certains s'accommodent de ce paradoxe, d'autres convoquent Dieu à la rescousse. Pour savoir quelle place justement Dieu occupe dans la tête des chercheurs,Le Point a sondé les " cerveaux " du Collège de France et donné la parole à huit scientifiques de renommée internationale. Leurs réponses ouvrent des pistes inattendues Sondage au Collège de FranceNous avons interrogé sur leur rapport à la foi les 52 membres du Collège de France, parmi lesquels 4 prix Nobel, 4 médailles Fields, 2 prix Abel et 7 prix Balzan. Seize d'entre eux ont accepté de jouer le jeu. Voici leurs réponses anonymisées. Croyez-vous en Dieu ? OUI 25 % NON 75 % Peut-on concilier science et croyance ? OUI 85 % NON 15 % L'Univers a-t-il un sens ? OUI 35 % NON 65 % L'apparition de l'homme est-elle le fruit du hasard ? OUI 80 % NON 20 %
Rien de plus assommant que le déterminisme, mais le hasard sauve la mise. Une vidéo sur la philosophie de Spinoza, découverte par hasard sur nous décide enfin à parler du déterminisme, fondement de la science et concept absolument clef de l’œuvre spinozienne ». Les dix-neuf premières minutes ne présentent rien de neuf, on y découvre le déterminisme pour classe de philo, mais elles se terminent sur une jolie citation Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire mais comprendre ». Le Spinoza original et mal connu arrive immédiatement après, quand le professeur aborde les affects. Le philosophe apparaît alors comme un précurseur de la médecine et de la psychanalyse pour soulager la souffrance, dit-il, il faut comprendre ses causes. Le déterminisme est logique parce qu’il exclut la concurrence si les choses adviennent comme il le dit, il ne peut pas en aller autrement. Selon lui la nature est une, elle ne peut pas être déterministe comme bon lui chante soit elle l’est toujours et partout, soit elle ne l’est jamais et nulle part. Or, comme tout advient de et dans la nature, y compris nos pensées qui dépendent de la biologie, alors rien n’échappe au déterminisme, tout est déterminé conformément à la ridicule ! théorie de l’univers bloc » qui parachève l’édifice. Son défaut congénital est d’exclure le hasard parce qu’il ne produit aucun effet. Quand une boule est tirée par une machine dans une loterie, elle n’est pas sélectionnée par hasard puisque sa trajectoire est déterminée par des lois. Mais c’est bien un hasard si telle boule, tirée tel jour à telle heure, porte un certain numéro et pas un autre l’information a été prise au hasard. Cela vient du fait qu’un tirage organise la rencontre de deux chaînes de causalité indépendantes l’une à laquelle la boule doit de porter tel numéro, l’autre à laquelle elle doit d’avoir été tirée. Et ce n’est pas qu’un cas d’école. Si l’on numérotait les milliards d’astéroïdes qui gravitent loin du soleil, le fait de voir tomber sur Terre celui qui porte le numéro X ne serait dû qu’au hasard, en dépit du fait que sa trajectoire serait entièrement déterminée par la gravitation. Au demeurant, la répartition des cratères à la surface lunaire ne présente aucun ordre, elle est aléatoire. Ce seul exemple suffit à montrer que les déterminismes à l’œuvre dans la nature produisent du hasard. Mais les fanatiques du déterminisme, campés depuis trois siècles sur leurs positions, ne l’entendent pas de cette oreille. Selon eux, le hasard n’existe que comme lacune de nos connaissances, pas dans la réalité. Dans le cas des loteries, ils disent que si l’on connaissait tous les paramètres de chaque boule à leur introduction dans la machine, alors on pourrait calculer leurs rebonds et leurs trajectoires, de sorte que l’on pourrait prédire les numéros sortants. C’est difficile de leur donner tort, car l’on peut fort bien imaginer une caméra filmant la scène et un ordinateur assez puissant pour faire les calculs. Et en appliquant le même raisonnement à toutes choses, ils sont conduits à penser que l’Univers est un immense ordinateur » même si nous sommes incapables de faire les calculs que cela suppose, la réalité s’en charge à notre place, l’article le dit explicitement Pour la plupart des gens, les ordinateurs sont des machines spécialisées mais, pour un physicien, tous les systèmes physiques peuvent être considérés comme des ordinateurs. Les pierres, les bombes atomiques ou les galaxies contiennent de l’information et la transforment. » Mais cela nous choque de constater qu’ainsi le hasard et le déterminisme se retrouvent séparés comme l’huile au-dessus de l’eau, le premier comme pure lacune de nos connaissances, le second comme pure réalité indépendante d’icelles conformément au principe du réalisme philosophique. C’est à croire que le hasard n’existe pas dans la nature, alors même que les scientifiques sont bien obligés de reconnaître son existence un peu partout dans le mouvement brownien, la thermodynamique, l’évolution darwinienne, la génétique, la physique quantique, ainsi que dans les phénomènes complexes où des lois n’émergent qu’au niveau statistique. De plus, si on observe la nature à l’échelle atomique, on constate que les atomes, produits pour la plupart il y a des milliards d’années dans les étoiles, sont restés inchangés depuis leur naissance, et se sont fait brasser comme dans une lessiveuse avant de se retrouver là où ils sont provisoirement. *** Le hasard donc, existe bel et bien, mais ce qui nous intéresse est ailleurs c’est de constater que le déterminisme domine les mentalités en tant que manière de voir le monde, alors que l’on pourrait aussi bien dire que tout advient au hasard, le déterminisme n’intervenant que pour limiter les possibilités d’évolution et d’interaction. Il est indéniable en effet que la trajectoire » de tout individu est déterminée » par les lois de la nature, mais elle l’est en fonction des circonstances qui ne se trouvent réunies, de son point de vue, qu’au hasard. C’est pourquoi la grande question n’est pas tant de savoir si tout est déterminé » ou si tout advient au hasard », si l’univers est un ordinateur ou une lessiveuse, la grande question est existe-t-il une bonne manière de parler du monde ? Le discours scientifique est-il le plus pertinent ? Le seul à être pertinent ? De toute évidence il faut répondre non parler c’est dessiner, c’est se représenter le monde, il y a une infinité de manières de faire, et c’est sans doute pourquoi les humains ont inventé les sciences, les religions, l’art et la philosophie. Le mode scientifique ne s’impose que pour trancher les questions qui agitent la vie humaine, et ce au nom de la justice et autres valeurs morales, mais nul ne peut être tenu de croire que tout est déterminé » ou que tout advient au hasard ». Ces positions extrêmes ramènent la pensée dans le giron d’un dieu unique et infini. Qu’il ne joue pas aux dés ou au contraire qu’il ne fasse que ça, dans les deux cas on colore le monde en monochrome, et l’on sait ce qu’en a dit Wittgenstein Dans un monde où tout est bleu, le bleu n’existe pas. » Il faut cependant reconnaître que tout est déterminé », car sinon il faudrait admettre que des choses peuvent surgir ex nihilo, sans histoire derrière elles. Mais d’une part il est rarement possible de savoir comment jouent tous les déterminismes en présence, ce qui oblige d’introduire l’incertitude, une variante du hasard, d’autre part ce déterminisme ne présente d’intérêt que pour expliquer les choses dans une perspective pragmatique. Il n’interdit nullement de se représenter le monde autrement et librement. Non que nous serions réellement libres », c’est seulement que l’on peut toujours affirmer l’être, même si cela ne se vérifie jamais dans la réalité. Disons que la philosophie autorise à être ou se dire libre » même quand on a été condamné à finir ses jours en prison, parce qu’il est toujours possible de nier la réalité, ou d’inventer ce dont on parle, c’est-à -dire de faire surgir en parole une réalité qui n’existe pas. Le dilemme entre déterminisme et libre-arbitre ne présente donc aucun intérêt, car le second peut toujours être affirmé en dépit du premier. Au demeurant, le libre-arbitre » peut être vu comme la simple négation du déterminisme, c’est-à -dire l’affirmation du non-déterminisme. On le doit à l’extraordinaire pouvoir de négation du langage, un phénomène trop complexe et subtil pour être abordé ici, mais dont on peut dire qu’il est d’une grande banalité. Il ne concerne pas seulement la poésie ou la fiction, mais la science au premier chef, ce qui est plutôt cocasse, car l’a priori consiste à croire qu’elle ne parle que de la réalité. En fait non, la science parle avant tout de ce qui n’existe pas, car la réalité qui l’intéresse est d’abord hypothétique. C’est le cas avec la matière noire et l’énergie noire qui font actuellement couler beaucoup d’encre, mais héliocentrisme, atomes, anti-matière, particules, trous noirs, microbes, dérive des continents et j’en passe, rien de tout cela n’existait aux yeux des hommes. Moralité même les discours les plus loufoques sont aussi dignes d’existence que ceux de la Très Officielle Science, mais cela ne veut pas dire qu’ils soient aussi dignes d’intérêt, c’est une autre question. Paris, le 31 janvier 2021 On peut relire Le chat de Schrödinger » qui évoque aussi les tirages aléatoires. Illustration Talva Design Projet de hasard dirigé » Plus de publications sur Facebook Onfoncedanslemur Permalien
le hasard n existe pas c est dieu